“Manifesto” de Leonor de Recondo
J’avais énormément aimé ses livres précédents (voir mes posts ici et ici). Je n’avais aucun doute sur ce nouveau livre.
Le résumé par l’éditeur :
« Pour mourir libre, il faut vivre libre. » La vie et la mort s’entrelacent au cœur de ce « Manifesto » pour un père bientôt disparu. Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d’hôpital. À son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique – les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l’atelier. L’art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d’une enfance tôt interrompue. Pendant cette longue veille, l’esprit de Félix s’est échappé vers l’Espagne de ses toutes premières années, avant la guerre civile, avant l’exil. Il y a rejoint l’ombre d’Ernest Hemingway. Aujourd’hui que la différence d’âge est abolie, les deux vieux se racontent les femmes, la guerre, l’œuvre accomplie, leurs destinées devenues si parallèles par le malheur enduré et la mort omniprésente. Les deux narrations, celle de Léonor et celle de Félix, transfigurent cette nuit de chagrin en un somptueux éloge de l’amour, de la joie partagée et de la force créatrice comme ultime refuge à la violence du monde.
Mon avis :
Je pense que je suis passée à côté de ce livre. Bien sûr, j’ai été extrèmement touchée par la longue veille de Léonor et sa mère auprès de Félix, son père en soins palliatifs. Bien sûr j’ai été bouleversée par l’histoire terrible des enfants de Félix, nés d’une première union. Bien sûr j’ai été émue aux larmes par l’histoire de sa famille espagnole émigrée vers la France, alors qu’ils fuyaient le franquisme.
J’ai eu du mal avec les chapîtres sur les échanges entre Félix et Ernest Hemingway. Pourquoi Hemingway ? Pourquoi ce dialogue alors qu’ils n’étaient pas de la même génération ? J’avoue que je n’ai pas trop compris, ce qui me fait dire que je suis sans doute passée à côté de ce récit (plus qu’un roman !).
Je préfère nettement les romans de cette auteure talentueuse. Ici on sent tout ce que Léonor a mis de personnel, d’autobiographique dans ce récit. C’est sans doute ce qui m’a gênée.
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