Mes avis lecture de septembre 2021

J’ai commencé de découvrir la rentrée littéraire 2021. Voici mes avis lecture de septembre 2021 :

Le roman de Jim de Pierric Bailly (résumé par l’éditeur ici) – rentrée littéraire 2021

J’ai lu ce roman sur la recommandation d’un bookstagrameur que je suis. C’est en effet une belle histoire, un mélo mais sans pathos, qui parle des (manque de) droits des beaux-parents. Aymeric se met en couple avec Florence qui a 15 ans de plus que lui. Elle est enceinte et accouche d’un petit Jim, qu’ils vont élever ensemble pendant 10 ans. Mais le couple finit par se séparer lorsque le père biologique de l’enfant réapparait dans la vie de Florence. Aymeric ne voit plus Jim qu’il aime comme son fils car Florence et son nouveau compagnon l’en empêchent. On suit son parcours pendant les 13 années suivantes, avec ses hauts et ses bas, cette séparation d’avec son « fils » l’entraînant dans une profonde déprime.

C’est aussi un regard sur la « France qui se lève tôt ». Aymeric appartient au monde des précaires. Il est intérimaire, et enchaîne les jobs en usine, dans la grande distribution et dans une boulangerie Paul dans le hall de la gare de la Part-Dieu. Le ton est très juste, on sent que l’auteur a véritablement connu ce monde.

J’ai beaucoup aimé l’écriture de Pierric Bailly, auteur que j’avais découvert avec son livre « les enfants des autres ». J’ai aimé aussi le cadre du roman qui se situe dans le Jura. Il en parle d’ailleurs magnifiquement bien, on sent qu’il y est très attaché. Bref, une belle lecture que je recommande !

Ma note : 5/5 coup de coeur !

L’inconnu de la poste de Florence Aubenas (résumé par l’éditeur ici)

Le meurtre d’une postière dont Gérald Thomassin, étoile montante du cinéma français, a été accusé à tort. Autant j’avais aimé « le quai de Ouistreham », autant ce roman m’a paru assez plat. On ne voit pas où l’auteure nous emmène et surtout pourquoi elle a exploité ce fait divers qui se situe dans la plastic valley d’Oyonnax. Ça aurait pu être un roman social, même pas ! Déçue.

Ma note : 3.5/5

La fille qu’on appelle de Tanguy Viel (résumé par l’éditeur ici) – Rentrée littéraire 2021

C’est un roman sur l’emprise et l’abus de pouvoir. Un boxeur en fin de carrière est le chauffeur du maire ambitieux de la ville. Sa fille a besoin d’un appartement, et c’est tout naturellement qu’il demande à son patron un coup de pouce pour qu’elle puisse se loger. Laura va donc rencontrer le maire, qui abusera de sa position pour la mettre dans son lit. Au terme d’un parcours où elle est sous son emprise, elle finit par déposer plainte pour abus sexuel. C’est le récit qu’elle en fait aux policiers qui sert de trame au roman.

L’atmosphère est lourde, les personnages un peu stéréotypés, mais il se dégage de ce roman très cinématographique une atmosphère à la Chabrol. Intéressant.

Ma note : 5/5

La marie du port de Simenon (résumé par l’éditeur ici)

Trouvé dans une brocante, très daté, mais charmant par son côté suranné.

Ma note : 3/5

L’enfant céleste de Maud Simmonot (résumé par l’éditeur ici)

Un texte très poétique. Mary, que son mari vient de quitter, décide de partir avec son fils Célian sur une île dans la mer Baltique, sur les traces d’un héros qui a bercé son enfance et qui a inspiré le personnage d’Hamlet à Shakespeare.  Célian est un enfant surdoué, différent, intéressé par la nature mais un peu en marge d’un système scolaire qui le rejette. Peu à peu la mère et le fils vont se reconstruire au contact des habitants de l’île. C’est très beau, mais je ne suis pas conquise. Pas sûr que je me rappelle de ce roman d’ici quelques temps.

Ma note : 4/5

Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla de Jean-Christophe Rufin  (résumé par l’éditeur ici)

J’ai bien aimé ce roman, sans plus. La répétition des divorces – mariages a fini par me lasser un peu. J’ai appris que l’auteur avait lui-même vécu cette aventure puisqu’il s’est marié 3 fois avec la même épouse !

Ma note : 4/5

La source d’Anne-Marie Garat (résumé par l’éditeur ici)

Un pavé avec une écriture très dense qui m’a donné beaucoup de mal ! Mais je me suis laissée happer par l’histoire d’Anaïs, une jeune universitaire qui se rend dans un village pour préparer un voyage d’études dans les archives municipales avec ses étudiants. Elle est hébergée par Lottie, une très vieille dame qui habite dans un domaine à l’écart du village. Au fil des soirées, elle va se confier à Anaïs et lui raconter l’histoire de la famille qui l’a employée durant toute sa vie. Cette histoire fait écho avec celle, enfouie, d’Anaïs. La fin m’a paru très longue car il y avait décidément trop d’histoires dans l’histoire principale.

Ma note : 4/5

L’art de rien de Philippe Barbier (résumé par l’éditeur ici)

Je remercie Babelio/Masse critique et les éditions Quart Monde qui m’ont offert ce roman. C’est l’autobiographie de Philippe Barbier, aujourd’hui disparu, membre d’ADT-quart monde et qui est devenu également sculpteur.

Philippe Barbier y raconte son enfance très malheureuse puisqu’il a été maltraité et ballotté de foyer en foyer. Il n’a pu compter que sur lui-même pour évoluer et se faire une place dans la vie. Sa rencontre avec sa femme lui a permis de se « réconcilier » avec sa famille. J’ai trouvé qu’il faisait preuve, en cela, d’une capacité de pardon extraordinaire, vues les horreurs auxquelles il a été confronté durant son enfance. Mais on parle d’une personne hors du commun qui s’est mis au service des plus pauvres et des plus fragiles durant plus de 30 ans.

Ma note : 4/5

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