“Ma mère, cette inconnue” de Philippe Labro

Il manquait un roman sur sa mère dans son autobiographie. C’est chose faite ! Mais on ne sent pas la même veine dans “Ma mère, cette inconnue” que dans “Le petit garçon”, hélas !

La 4e de couverture : « Netka, il y a du slave dans ce nom qui sonne clair. Elle a cinquante pour cent de sang polonais dans ses veines. Il me faudra beaucoup de temps pour identifier la Pologne, chercher la trace du père inconnu, éclaircir les mystères, imaginer l’enfant-valise, la petite fille abandonnée. Elle est, elle était ma mère. »
Philippe Labro.

Mon avis : Heureusement, c’était court, je suis donc allée au bout. J’aime l’écriture de Philippe Labro, et j’ai lu un grand nombre de ses romans. Mais là, j’avoue m’être ennuyée : le personnage décrit est angélique, sans nuance et le récit un peu brouillon comprenant de nombreuses répétitions. On ne voit pas clairement la façon dont ce roman est construit et du coup, on ne voit pas où l’auteur veut nous conduire. On sent un roman écrit à la va-vite pour clore une série. C’est dommage, je pense que sa mère méritait vraiment mieux ! Seule piste d’exploration : celle de l’identité. Sa mère était en effet un enfant naturel d’un noble polonais et d’une préceptrice française. Bref, un bon moment de lecture sans prétention, mais qui ne me laissera pas de souvenir d’ici quelques semaines.

Ma note : 2.5/5