Mes lectures de fin de septembre
C’est pas l’abondance, je le reconnais. L’été, je suis happée par plein d’autres activités…. Mais ma sélection vaut le détour.
Un vent de cendres de Sandrine Collette
Le résumé de l’éditeur : Camille enquête sur la disparition mystérieuse de son frère Malo au coeur d’un domaine champenois où il travaillait en tant que vendangeur. Elle peut compter sur l’aide du maître de maison, un homme étrange, muré dans le silence depuis dix ans.
Grand prix de littérature policière 2013.
Mon avis : grosse déception… Après la lecture de “Il reste la poussière” (voir mon post précédent), j’étais acquise à cet auteur. Et bien la lecture de ce livre ne m’a pas conquise, loin de là. L’intrigue est un peu plate. Les descriptions des vendanges intéressantes, mais bon…. . La chute pourrait être le seul intérêt du livre, mais il manque un peu “d’accompagnement”, d’explications. Bref, pour moi, ce n’est pas à la hauteur de ce que j’attendais, même si c’est très bien écrit.
Petit Pays de Gaël Faye
Le résumé par l’éditeur : En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire.
Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
Mon avis : MAGNIFIQUE ! Un immense coup de coeur. Un livre qui se lit d’un trait. L’histoire des événements au Burundi vu par un enfant de 10 ans.
En 1993, j’étais jeune maman, et je ne me souciais pas trop de l’actualité internationale dans laquelle je me suis plongée une fois ce livre refermé. J’ai exploré le tenants et aboutissants du conflit entre Tutsi et Hutus, l’histoire coloniale dont, une fois de plus, les occidentaux devraient avoir honte. Ce livre et son écriture m’ont excessivement touchée. Je te le recommande !
Judas de Amos Oz
Le résumé par l’éditeur : Le jeune Shmuel Asch désespère de trouver l’argent nécessaire pour financer ses études, lorsqu’il tombe sur une annonce inhabituelle. On cherche un garçon de compagnie pour un homme de soixante-dix ans ; en échange de cinq heures de conversation et de lecture, un petit salaire et le logement sont offerts.
Judas est un magnifique roman d’amour dans la Jérusalem divisée de 1959, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion admirable sur les figures du traître, et assurément un ouvrage essentiel pour comprendre l’histoire d’Israël. Un chef-d’œuvre justement acclamé dans le monde entier.
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