Mille petits riens de Jodi Picoult

J’ai découvert ce livre par la communauté Instagram qui était dithyrambique à son sujet.

La 4e de couverture :

Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C’est une employée modèle. Une collègue appréciée et respectée de tous. La mère dévouée d’un adolescent qu’elle élève seule. En prenant son service par une belle journée d’octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer. Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur premier enfant. Le petit garçon qui vient de naître se porte bien. Pourtant, dans quelques jours, ses parents repartiront de la Maternité sans lui. Kennedy a renoncé à faire fortune pour défendre les plus démunis en devenant avocate de la défense publique. Le jour où elle rencontre une sage-femme noire accusée d’avoir tué le bébé d’un couple raciste, elle se dit qu’elle tient peut-être là sa première grande affaire. Mais la couleur de peau de sa cliente, une certaine Ruth Jefferson, ne la condamne-t-elle pas d’avance ? Avec ce nouveau roman captivant et émouvant, Jodi Picoult aborde de front le grand mal américain et nous montre ? à travers les petits riens du quotidien, les pas vers l’autre ? comment il peut être combattu.

Mon avis : Un pavé de 592 pages ! Et comme j’ai eu l’occasion de te le dire plusieurs fois, je n’aime pas les pavés ! L’histoire  est racontée à 3 voix – celle de Ruth, l’infirmière, celle de son avocate Brittany, celle de Turk le suprémaciste blanc – par une auteure blanche, Jodi Picoult, qui s’attaque à un sujet vraiment “touchy” : le racisme  aux Etats-Unis.

J’ai trouvé que c’était “too much” sur beaucoup de points : Un très -trop- long roman, donc une nette tendance à délayer l’histoire. Trop de bons sentiments qui rendent l’approche un peu naïve, voire manichéenne. Le procès est très “cinématographique”. On voit bien que l’auteur a pensé à l’adaptation possible à l’écran. Le tout est très “américain” et anachronique dans une Amerique dirigée par Trump, le style un peu lourd (est-ce la traduction ?), un happy end très peu crédible. Bref, ce roman ne m’a pas trop plu. Je donne une note de 3/5, car s’il y a une chose à retenir de ce pavé, c’est la citation de Martin Luther King  : “Si je ne peux pas faire de grandes choses, je peux faire de petites choses (“small great things”, le titre du livre en anglais) de façon formidable.

 

Ma note : 3/5

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