Lectures de mars

On est déjà en avril et je ne t’ai pas encore parlé de mes lectures du mois de mars.  3 livres seulement 🙁  Je t’en parle dans ce post.

L’enfant mouche de Philippe Pollet-Villard

Le résumé par l’éditeur : « Cette histoire est inspirée de l’enfance de ma mère. Une longue histoire, trouble, proche de la fable, qu’elle nous racontait autrefois et dont l’évocation la faisait presque toujours fondre en larmes. » Portrait d’une petite orpheline sous l’Occupation, L’enfant-mouche brosse un tableau sans complaisance de la vie ordinaire dans un village de province, en Champagne. C’est un quotidien de combines, de bassesses et de violences répondant au seul impératif de la survie au jour le jour. Animée par une force parfois presque surhumaine, prête à tout, Marie est une enfant adulte grandie trop vite qui détonne dans le paysage. Lorsqu’elle s’aventure du côté allemand, c’est un nouveau monde qui s’ouvre à elle. Tiré de la propre histoire familiale de Philippe Pollet-Villard et dans la veine tragi-comique qu’on lui connaît, ce roman fait ressurgir d’un passé tabou le destin inimaginable d’une enfant sauvage livrée à elle-même.
Mon avis :
Ce que j’ai aimé : l’histoire qui se passe durant la 2e guerre mondiale, son côté familial puisque l’auteur dit qu’elle est inspirée de celle de sa mère, l’écriture facile et les notes d’humour que l’auteur manie avec aisance.
Ce que j’ai moins (voire pas du tout) aimé : le côté caricatural des personnages, l’invraisemblance de l’histoire, en tous cas telle qu’elle est racontée dans ce roman, et puis aussi la fin qui annonce un 2e tome et donc qui n’est pas une vraie fin.
En résumé, je te conseille ce roman même si j’ai été globalemenent assez déçue par l’histoire.
 

Celle qui fuit et celle qui reste d’Elena Ferrante

Le résumé par l’éditeur : Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.

Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.

Mon avis : Je retrouve avec plaisir les personnages qui ont vieilli pour atteindre l’âge adulte. Je bloque toujours sur l’écriture/la traduction que je trouve un poil lourdingue. Mais ça ne m’a pas empêché de dévorer le 3e tome de la saga prodigieuse ! j’ai trouvé l’auteur  plus crispante car atteinte de nombrilisme aigü ! Sa relation avec son amie n’en est que plus complexe. Il y a des longueurs, on a parfois l’impression de tourner en rond. Mais j’ai quand même hâte de lire la fin dans le 4e tome !
 

Le mystère Henri Pick par David Foenkinos

Le résumé par l’éditeur : En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses… Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination?
Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs
Mon avis : C’est la mode en ce moment d’utiliser la matière littéraire comme support de roman. J’avoue que je ne suis pas une grande fan de ce type de sujet, que je trouve un peu mince. Le talent de David Foenkinos m’a fait m’accrocher à cette histoire. J’aime particulièrement son écriture (sauf toutes ces notes en bas de page qui n’apportent rien) et les ressorts du roman sont bien là : un mystère, des surprises, des rebondissements, une chute intéressante… C’est un roman qui se lit vite, c’est distrayant et on l’oublie aussitôt refermé. Vivement le prochain roman seulement s’il est de la veine de la Délicatesse ou de Charlotte !
 
 
 
 
 

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